Simulateur mis à jour le 10/10/2022
Nos experts sont disponibles pour analyser précisément votre projet et vous conseiller pour optimiser vos revenus en portage salarial et le tarif idéal à négocier avec vos clients. Quelque soit votre situation y compris dans certains cas particuliers (mission à l’étranger, calendrier de prestation spécifique .. ) ils sauront vous apporter des réponses adaptés dans votre intérêt.
Nous optons pour la transparence des frais de gestion, qui sont décomposés de la manière suivante :
Réglementation du salaire minimum en 2023
Le salaire minimum 2023 en portage salarial est notamment défini par l’ordonnance du 2 Avril 2015, par la convention collective du 22 Mars 2017 et par l’avenant n°12 à la convention collective (sous réserve de son extension).La convention de Portage Salarial
L’article 21.3. de la Convention Collective de portage salarial définit le salaire minimum en fonction du
Plafond de la Sécurité Sociale de 2023 (PSS) établi à 3 666 € / mois.
Le salaire minimum intègre le salaire de base, les indemnités de congés payés et la prime d’apport
d’affaires.
Pour calculer le salaire de base minimum en portage salarial, il faut donc déduire :
Ce revenu minimal brut total, ne pourra être inférieur à 77 % du plafond de la sécurité sociale décomposé de la façon suivante :
L’avenant n°12 à la convention collective du portage salarial du 20 Décembre 2022, (non étendu à la date de mise à jour de cet article) prévoit le statut de salarié porté premier niveau avec un salaire minimum de 63% du plafond de la sécurité sociale.
Facturation minimum en Portage Salarial en 2023
Pour estimer la facturation minimum en portage salarial en 2023, nous sommes partis sur les charges
réelles calculées par notre logiciel de paie (mutuelle comprise, titres restaurant non compris).
Statut | Taux non majoré | Mini | Base | Prime apport affaires | Congés | Réserve déduite |
(1er niveau) | 63% | 2 265,42 € | 1 783,09 € | 89,15 € | 187,22 € | 205,95 € |
junior | 70% | 2 517,13 € | 1 981,21 € | 99,06 € | 208,03 € | 228,83 € |
senior | 75% | 2 696,93 € | 2 122,73 € | 106,14 € | 222,89 € | 245,18 € |
(expert) | 85% | 3 056,52 € | 2 405,76 € | 120,29 € | 252,60 € | 277,87 € |
forfait jour | 85% | 3 056,52 € | 2 405,76 € | 120,29 € | 252,60 € | 277,87 € |
La rémunération brute totale du salarié porté est en effet constitué du salaire de base , du l’indemnité d’apport d’affaires, de l’indemnité de télétravail (éventuelle), des indemnités de fin de contrat (éventuelles) (Prime précarité CDD / Allocation prospection CDI / indemnités de de rupture CDI) et des indemnités de congés payés ou compensatrices de congés payés.
Le Salaire de base :
C’est la partie « invariable » de la rémunération du salarié porté. Il est calculécomme suit :
Salaire de base conventionnelX Nombre d’heures ou de jours ou demi-journées
(déclarés dans le compte rendu mensuel d’activité du salarié porté).
Salaire de base conventionnel
= Salaire Minimum conventionnel
– Prime d’apport d’affaire (5%
du salaire de base) – Indemnités congés payés (10% du salaire de base + prime d’apport d’affaires).
Le Salaire complémentaire:
C’est la partie « variable résiduelle » de la rémunération du salarié porté. Cette partie
variable permet d’ajuster chaque mois la ventilation de la rémunération brute totale en
fonction du montant disponible pour le calcul du salaire, qui comme nous l’avons détaillé
auparavant varie chaque mois.
L’Indemnité d’apport d’affaires :
Le Code du travail Art L.1254-2 fixe cette prime à 5% de la rémunération
brute du salarié porté.
Indemnité d’apport d’affaire = (Salaire de base + salaire complémentaire) x 5%.
Cette prime indemnise le fait que l’entreprise de Portage Salarial n’est pas tenue de fournir
du travail au salarié porté qui « recherche lui-même ses clients et convient avec eux des
conditions d’exécution de sa prestation et de son prix »
L’indemnité de précarité CDD :
Elle est égale au minimum à 10 % de la rémunération brute totale versée durant le CDD (Hors congés payés). Cette indemnité
est financée par la provision réalisée sur le compte d’activité du porté au titre de la « réserve financière CDD ».
Allocation de prospection CDI :
Elle est égale à 10% du « salaire de base » de la dernière mission. Cette provision est restituée au
salarié au terme de chaque mission (c’est dire au terme de chaque contrat de prestation)
sous la forme d’une « allocation de prospection » selon les conditions prévues à l’art.22.2 de
la convention collective.
Les formules de calcul à appliquer
La rémunération mensuelle d’un salarié porté
Elle est constituée du :
Le portage salarial offre la possibilité au salarié porté, également appelé consultant en portage, de conserver son indépendance tout en accédant à la sécurité et à la stabilité. Le salarié porté ou consultant en portage accède au régime général du salariat et à ce titre, cotise
pour les différentes caisses sociales. Le consultant en portage bénéficie de nombreux avantages sociaux (couverture sociale, cotisations chômage et retraite).
On vous explique comment l’optimiser au mieux en portage salarial.
Les frais professionnels en portage salarial
Tout comme le salarié de droit commun, le salaire du porté est soumis aux cotisations sociales et à l’impôt sur le revenu. De plus, en portage salarial, il n’est pas toujours simple de calculer sa rémunération. Toutefois, il existe aussi de nombreux moyens d’optimiser son salaire en portage salarial; notamment grâce aux frais professionnels.
Les types de frais professionnels
Le consultant en portage a aussi la possibilité de déclarer certaines de ses dépenses
professionnelles en frais professionnels. Il s’agit des dépenses engagées par le porté pour soutenir son activité professionnelle. Ils constituent un vrai outil de défiscalisation, encadré par les limites et
conditions prévues par la loi.
Déclarer des frais professionnels en télétravail
À savoir qu’il est aussi possible pour le porté en télétravail de déclarer certains frais : tels que le loyer, l’électricité, le chauffage, la taxe d’habitation… en frais professionnels. On peut les classer en trois catégories :
Les notes de frais ne constituent pas de salaire : elles ne sont donc ni imposables, ni soumises à cotisations patronales, ni à cotisations salariales. Cela signifie que ces frais ne sont pas inclus dans votre salaire net avant impôt sur le revenu. Ils sont cependant
compris dans le salaire net à payer, une fois le prélèvement à la source effectué.
Pour rappel, le montant du salaire net à payer correspond à la somme du virement que l’entreprise de portage salarial doit émettre en faveur du salarié porté.
Autres avantages fiscaux
Il existe d’autres possibilités pour le consultant en portage d’optimiser sa rémunération. D’autres dispositifs mis en place par certaines sociétés de portage présentent aussi des avantages fiscaux non négligeables. Plusieurs solutions s’offrent au consultant en portage pour maximiser son pouvoir d’achat.
Les titres-restaurant et la nouvelle carte SWILE
Le salarié porté a le droit à des titres-restaurant, il peut en faire la demande auprès du service administratif de l’entreprise de portage lors de son inscription.
Nouveauté ! Vos titres-restaurant sont maintenant dématérialisés avec la carte SWILE. Elle fonctionne comme une carte bancaire et permet de payer au centime près. Effectuez vos achats, payez vos repas dans les enseignes et restaurants partenaires. Suivez vos dépenses grâce à l’application SWILE. Il est possible de relier sa carte bancaire à la carte SWILE pour dépenser au-delà de la limite quotidienne de 19 euros.
Votre carte SWILE est rechargée en début de mois. La participation aux titres-restaurant n’est pas soumise aux cotisations sociales.
À noter, la carte SWILE ne fonctionne pas les dimanches dans les enseignes de distribution.
Les chèques cadeaux
Grâce aux chèques cadeaux, culture et le CESU, le porté peut augmenter son pouvoir d’achat. Ces dispositifs sont mis en place pour assurer au salarié porté des avantages liés à son statut.
À noter : les chèques cadeaux sont valables 12 mois à compter de leur date d’émission. Il est également possible pour le porté d’obtenir 170 euros hors évènement.
Le chèque emploi service universel (CESU)
Il est possible pour le consultant en portage d’acquérir des chèques CESU pour rémunérer les prestations de services à la personne. Ils fonctionnent comme des chèques classiques et servent au particulier/employeur à rémunérer plus simplement son employé. Il peut s’agir de garde d’enfants,
de soutien scolaire, d’assistance à la personne, jardinage…. Le montant des CESU est plafonné à 1830 euros/an.
À noter que les dépenses engagées pour l’emploi d’une aide à domicile ouvrent droit à un crédit d’impôt généralisé pour tous les particuliers employeurs, qu’ils soient imposables ou non.
Les plans d’épargne salariale
Il y a deux plans d’épargne disponible en portage salarial. Ils sont mis en place par l’entreprise de portage pour permettre au salarié de prévoir des fonds pour sa retraite ou de faire des placements. Le consultant en
portage peut demander l’ouverture de ces plans d’épargne auprès de sa société de portage
Le plan Épargne Entreprise (PEE)
C’est un dispositif de l’entreprise de portage qui permet au consultant de se constituer une épargne. Le consultant en portage peut ensuite y faire des versements. Le premier versement doit être volontaire. Par la suite, c’est l’entreprise de portage qui
s’occupera de prélever dans le CA du porté le montant alloué à son PERCO, puis de faire les versements sur son compte épargne. Les fonds du PERCO sont bloqués jusqu’au départ à la retraite. Au moment de la retraite, ces sommes deviennent disponibles sous forme de rente ou, si l’accord collectif le prévoit, sous forme de capital.
Le déblocage des fonds pour le PERCO suit des règles plus strictes que celui du PEE. Il peut être débloqué dans les cas suivants :
Le plan d’épargne retraite collectif (PERCO)
C’est un dispositif de l’entreprise de portage qui permet au consultant de se constituer une épargne. Le consultant en portage peut ensuite y faire des versements. Le premier versement doit être volontaire. Par la suite, c’est l’entreprise de
portage qui s’occupera de prélever dans le CA du porté le montant alloué à son PERCO, puis de faire les versements sur son compte épargne. Les fonds du PERCO sont bloqués jusqu’au départ à la retraite. Au moment de la retraite, ces sommes deviennent
disponibles sous forme de rente ou, si l’accord collectif le prévoit, sous forme de capital. Le déblocage des fonds pour le PERCO suit des règles plus strictes que celui du PEE. Il peut être débloqué dans les cas suivants :
Ces fonds sont aussi complétés par un abondement annuel de la société de portage à hauteur de 300%. Attention, en portage salarial, ces montants sont directement prélevés dans le CA du porté. Certaines sociétés de portage parlent souvent de « remboursement », ce n’est pas le cas, puisque les montants destinés à l’épargne du porté sont prélevés de son CA. Ce qui permet de ne pas payer de Cotisation sociales sur l’abondement. Le PERCO suit les mêmes règles que celles du PEE, toutefois son montant ne peut être supérieur à 6581,76€. Pendant toute la période d’indisponibilité des fonds, les revenus des placements de votre PERCO sont exonérés d’impôts, à condition de rester investis dans le plan épargne.
Les frais professionnels correspondent à des dépenses engagées par le salarié pour les besoins de son activité professionnelle. Ces frais sont ensuite remboursés par l’employeur.
Type de frais professionnels :
Il faut distinguer deux types de frais professionnels qui feront l’objet d’une gestion distincte en Portage :
Frais non refacturés
Ce sont les frais engagés dans le cadre de vos missions en portage salarial qui ne sont pas pris en charge par vos clients,
et frais généraux liés à votre activité professionnelle en portage salarial (Télécommunications, formation, télétravail, frais de prospection…).
Le remboursement des frais non refacturés est plafonné au montant disponible sur votre compte d’activité après paiement de la rémunération minimale légale, conformément aux dispositions en vigueur (Code du travail Art.L1254-2 et convention collective des salariés en portage salarial Art.21).
Frais refacturés au client
Ce sont les frais engagés dans le cadre de la mission (Transport, restauration, hébergement sont les plus courants), pris en charge par votre client aux conditions négociées directement entre vous et l’entreprise cliente, qui doivent donc figurer au contrat de prestation.
La facturation au client se fait distinctement des honoraires de prestation, selon les conditions et modalités contractuelles conclues avec votre client.
Principes d’exonération :
Par défaut, toute somme versée à un salarié doit être assujettie à cotisations de sécurité sociale et à l’impôt sur
le revenu. Par dérogation, les frais professionnels sont exclus de la base de calcul des cotisations de Sécurité sociale. Ils sont aussi exclus de la base de calcul de la CSG-CRDS et de l’Impôt sur le Revenu.
L’article L 236-1-1 du Code de la sécurité sociale rappelle que les frais professionnels, pour ne pas être assujettis à cotisations, doivent faire l’objet d’un remboursement qui respecte les limites fixées par arrêté ministériel et les trois conditions suivantes :
Les modalités de prise en charge et de remboursement des frais sont propres à chaque société de portage salarial, et détaillées obligatoirement dans le Contrat de travail en portage salarial.
Votre client refuse de payer une facture ? La première chose à faire est de lui adresser une Mise en Demeure par lettre recommandée avec accusé de réception. Celle-ci consiste à avertir le client à l’amiable pour demander un remboursement. Si vous n’avez eu aucune réponse à votre relance et vous n’avez trouvé aucun terrain d’entente, il vous est possible dans ce cas de saisir un tribunal ou d’entamer une procédure judiciaire. Le demandeur doit constituer un dossier complet avec des justificatifs et des preuves qu’il va transmettre à la juridiction en charge. Les deux parties seront convoquées, par la suite, pour une audience.
Quel est le délai maximum pour le paiement d’une facture?
Lorsque deux professionnels concluent un contrat, le code de commerce prévoit un délai limite
de règlement fixé à 30 jours à compter :
Par exception, les professionnels peuvent déroger à ce délai légal de 30 jours et définir contractuellement un délai plus long. A ce titre, le délai peut être repoussé jusqu’à 60 jours à compter de la date d'émission de la facture ou, à compter de la date de réception des marchandises, d'exécution de la prestation de services demandée.
Étape 1 : Relance téléphonique
Arrivé à échéance et le client n’a pas payé sa facture ?Alors avant de se lancer à l’assaut du client et d’engager toute action de recouvrement, commencez par écouter votre client afin de comprendre les raisons de l’impayé. Ne perdez pas de temps et prenez vite contact avec le client par téléphone :
Le client a peut-être fait un simple oubli ? Il fait face à des difficultés de trésorerie ? Il a malencontreusement égaré sa facture ? La banque a décidé de stopper le paiement ? Quel qu’en soit la raison, vous devez apporter une réponse adéquate et essayer de trouver une solution avec votre client !
Étape 2 Mail de relance
Si après le contact téléphonique, la situation ne s’est toujours pas arrangée, adressez à votre interlocuteur un mail ou un courrier de relance. Indiquez également dans le courrier les indemnités de retard éventuelles que vous appliquerez si le client ne règle pas sa facture. Si votre relance reste sans
effet, inutile de relancer à nouveau, et passez directement à l’étape de mise en demeure. Cela évite d’habituer les mauvais payeurs à attendre plusieurs relances avant de régler leurs factures.
Étape 3 : Mise en demeure
Malgré la lettre de relance, le client ne se manifeste toujours pas ? Dans ce cas, adressez-lui un courrier de mise en demeure de payer par lettre recommandée avec accusé de réception. La mise en demeure
intervient après l’étape de relance comme un simple avertissement. Elle a cependant un impact beaucoup plus important que l’envoi d’un courrier de relance. C’est une lettre de recouvrement à l’amiable qui incite le débiteur
à payer la facture dans un délai imparti avec de réels effets juridiques. Elle ne constitue pas d’obligation, mais est une preuve incontestable en cas d’action en justice. Si vous ne vous sentez pas de faire une mise en demeure de
payer que ce soit par manque de temps ou pour tout autre raison, vous pouvez faire appel à un service de recouvrement. Leur méthode est de faire pression sur les débiteurs par le moyen de courrier de relances, de menaces et de mises en demeures. Si hélas malgré tous ces efforts, vous n’obtenez pas de réponses à vos courriers de mises en demeures, il vous reste une dernière solution : assigner le client en justice.
Étape 4 : La manière forte, l’assignation du client !
L’assignation de paiement est procédure par lequel le demandeur intente un procès contre le défendeur devant un tribunal pour réclamer la somme due au client. Pour cela, l’idéal est de faire appel à un avocat. Néanmoins, recourir à un avocat peut constituer un obstacle pour les petites créances. Vous avez ainsi la possibilité de déposer une ordonnance d’injonction de payer. L’injonction de payer est une procédure assez simple, mais qui peut vite devenir contraignante si votre débiteur fait opposition. Dans
ce cas, vous entrez alors dans un contentieux judiciaire. A l’inverse s’il ne conteste pas, le tribunal peut rendre l’ordonnance d’injection de payer exécutoire. A condition toutefois que vos documents soient valides et attestent de l’acceptation du client sur la réalisation des prestations ou de la vente du produit (devis, bons de commande, facture, CGV, etc.). Lorsque l’ordonnance a été rendue exécutoire par le juge, les huissiers de justice pourront intervenir à vos frais et procéder à la saisie du compte
bancaire du débiteur comme de ses biens. Vous pouvez depuis juin 2016 (loi Macron), avoir recours directement à un huissier sans passer par une ordonnance d’injonction de payer. Il s’agit d’une procédure simplifiée de recouvrement des petites créances dont le montant ne doit pas dépasser 4.000 euros.
Les personnes morales sont passibles d’une amende pouvant atteindre 2 millions d’euros (contre 375 000 euros avant la loi). Tandis que le seuil maximum de l’amende pour une personne physique reste à 75 000 euros.
En Portage salarial, vous signez un contrat à durée déterminée (CDD) ou un contrat à durée indéterminée (CDI) prévu par la convention collective du Portage salarial.
Mais lequel choisir ?
Le CDI ou le CDD en Portage salarial doivent être adaptés à votre profil de consultant, votre souhait personnel et les modalités d’exécution de votre mission en Portage salarial. Pour faire votre choix,
on vous explique les points communs et les différences entre ces deux types de contrats.
Les règles communes aux CDI et CDD en Portage salarial
Qu’il soit à durée déterminée ou à durée indéterminée, certaines règles sont communes aux deux types de contrats :
Le CDD en Portage salarial
Comme un CDD classique, le CDD en Portage salarial ne peut pas excéder 18 mois et est renouvelable 2 fois. Cependant, la date de fin du CDD peut être reportée pour atteindre 21 mois maximum (par accord entre la société de portage salarial et le salarié porté), le temps que vous trouviez de nouveaux clients.
Au-delà, le CDD prend fin et ne peut pas être renouvelé, vous devrez alors obligatoirement basculer sur un CDI en Portage salarial. Le CDD en Portage salarial suit en cela la règle du CDD classique. Il est néanmoins possible de signer un nouveau CDD en Portage salarial si vous respectez un certain délai
dit “délai de carence” (les compteurs en termes de nombre de renouvellements ou de durées maximales sont alors remis à zéro).
La durée du délai de carence dépend de la durée du contrat de travail :
Les congés payés sont payés à la fin du CDD sous la forme d’une indemnité de congés correspondant à 10% de votre salaire brut.
Contrairement à un CDD classique, le CDD en Portage salarial doit préciser les modalités d’exécution de votre mission : nature et durée de la prestation ainsi que l’identité du client.
Le CDD en Portage salarial est généralement utilisé pour réaliser une mission précise avec une durée précise chez un seul client. Si vous avez plusieurs clients ou ne connaissez pas la date de fin de vos missions, la société de Portage salarial privilégiera le CDI.
Le CDI en Portage salarial
Le CDI en Portage salarial doit être privilégié si la relation avec votre société de Portage salarial s’inscrit sur le long terme : soit que vous ayez plusieurs clients, soit que votre mission fasse l’objet de renouvellements successifs.
Toutefois, la convention collective du Portage salarial impose qu’une mission chez un même client ne peut pas excéder 3 ans en Portage salarial.
Le CDI en Portage salarial est plus flexible que le CDD car il n’impose pas de terme précis. Lorsque vous souhaitez mettre fin au CDI, deux modes de rupture sont généralement utilisés :
Dans les deux cas, il vous sera possible de faire valoir vos droits au chômage.
Les équipes Azzura, proactives et expérimentées, vous feront bénéficier d’un accompagnement dédié et structuré grâce à une expertise réelle tout au long de la semaine pour répondre à l’ensemble de vos questions.
Nous vous remercions de l’intérêt que vous témoignez à notre société, un consultant RH Azzura reviendra vers vous sous 48h ouvrés afin de vous fournir un conseil personnalisé selon votre projet en portage salarial.
Le tarif de prestation pratiqué varie selon divers paramètres : degré d’expertise, durée de la mission, nature de la mission ainsi que les prix du marché. Il peut être facturé à la journée ou au taux horaire et ne doit être ni trop élevé ni trop bon marché, cela dépend réellement de vous et il est crucial de bien fixer votre tarif journalier moyen (Tjm) avant de vous lancer en Portage salarial.
Le CDI en portage salarial est à durée
indéterminée (par définition), mais dans la limite d’une mission dont la durée n’excède pas 36 mois.
Ce contrat est d’avantage proposé aux freelances déjà bien établis (dont l’activité bénéficie d’une bonne visibilité),
pour des missions longues, si vous souhaitez acquérir un crédit (logement ou impôt) ou encore pour des nécessités administratives (renouvellement de Visa, etc… ).
La fin ou la rupture d’un contrat de prestation n’entraîne pas la fin du contrat CDI en portage salarial avec la société de portage salarial.
Quel est la différence entre un CDI de portage salarial et un CDI classique ?
Le CDI de portage salarial est soumis aux dispositions de droit commun du CDI avec les spécificités suivantes :
Les frais de gestion en portage salarial sont les frais facturés par la société de portage salarial pour les services qu'elle offre aux travailleurs indépendants ou consultants qui choisissent de travailler avec elle. Cette rémunération est la contrepartie du travail de gestion et d’accompagnement réalisé par l’entreprise de Portage salarial. Ils sont fixés librement par chaque entreprise de Portage salarial et leurs modalités de calcul figurent obligatoirement dans le contrat de travail du salarié porté. Le pourcentage de frais de gestion varie d’une entreprise de portage à l’autre. Ils sont en général compris entre 4 % et 10 %, selon les services souscrits. FL.2I vous offre la meilleure offre avec des frais de gestion de 4%.
Il est donc primordial de déterminer quels services de gestion sont assurés et pour quel cout ?
L'indemnité kilométrique versée par l’entreprise couvre le remboursement des frais engagés par le salarié ou le dirigeant utilisant son véhicule personnel lors de déplacements professionnels. Cette indemnité forfaitaire est exonérée de cotisations et de contributions sociales dans la limite de 200 euros par an et par salarié.
Cette indemnité compensatoire se base sur un barème kilométrique calculé chaque année par l’administration fiscale.
Barème des frais kilométriques : qu’est-ce que cela englobe ?
Ce barème vise à compenser :
Pour les deux-roues et les cyclomoteurs, le barème des frais kilométriques prend également en compte l’achat d’équipements de protection (casque, gants, etc.).
En revanche, le barème des frais kilométriques ne prend pas en considération :
Les conditions pour bénéficier d'un remboursement :
Pour bénéficier d’un remboursement de frais kilométriques, trois conditions doivent être remplies. Ces conditions tiennent à :
Le remboursement des frais kilométriques par l’employeur n’est possible que si le véhicule :
Bon à savoir : dans le cadre du remboursement des frais kilométriques, le trajet domicile-lieu de travail n’est normalement pas couvert.Cependant, s’il n’existe aucune autre option de transport (absence de transports en commun, horaires décalés, etc.), l’employeur peut prendre en charge les frais liés au trajet domicile-lieu de travail en versant soit une prime de transport, soit une indemnité kilométrique. Dans ce cas, la prise en charge des frais kilométriques n’est pas cumulable avec un remboursement d’abonnement de transports en commun. En revanche, elle est cumulable avec le forfait mobilités durables, en respectant le plafonnement annuel de 500 €.
Les frais professionnels correspondent à des dépenses engagées par le salarié pour les besoins de son activité professionnelle.
Ces frais sont ensuite remboursés par l’employeur.
Type de frais professionnels :
Il faut distinguer deux types de frais professionnels qui feront l’objet d’une gestion distincte en Portage :
Frais non refacturés
Ce sont les frais engagés dans le cadre de vos missions en portage salarial qui ne sont pas pris en charge par vos clients, et frais généraux liés
à votre activité professionnelle en portage salarial (Télécommunications, formation, télétravail, frais de prospection…).
Le remboursement des frais non refacturés est plafonné au montant disponible sur votre compte d’activité après paiement de la rémunération
minimale légale, conformément aux dispositions en vigueur (Code du travail Art.L1254-2 et convention collective des salariés en portage salarial Art.21).
Frais refacturés au client
Ce sont les frais engagés dans le cadre de la mission (Transport, restauration, hébergement sont les plus courants), pris en charge par votre client aux conditions
négociées directement entre vous et l’entreprise cliente, qui doivent donc figurer au contrat de prestation.
La facturation au client se fait distinctement des honoraires de prestation, selon les conditions et modalités contractuelles conclues avec votre client.
Principes d’exonération :
Par défaut, toute somme versée à un salarié doit être assujettie à cotisations de sécurité sociale et à l’impôt sur le revenu.
Par dérogation, les frais professionnels sont exclus de la base de calcul des cotisations de Sécurité sociale. Ils sont aussi exclus de la base de calcul de la CSG-CRDS et de l’Impôt sur le Revenu.
L’article L 236-1-1 du Code de la sécurité sociale rappelle que les frais professionnels, pour ne pas être assujettis à cotisations, doivent faire l’objet d’un remboursement qui respecte les limites fixées par arrêté ministériel et les trois conditions suivantes :
Les modalités de prise en charge et de remboursement des frais sont propres à chaque société de portage salarial, et détaillées obligatoirement dans le Contrat de travail en portage salarial.
De son acronyme Taux Journalier Moyen, le TJM représente le prix facturé par un professionnel pour une journée. L’on peut mentionner qu’il s’agit en général d’un indice formulé en HT.
Cela constitue donc le montant moyen qu’il perçoit après une journée de travail.
Pour effectuer un calcul du TJM, quelques paramètres sont à considérer.
Pour cela, l’on doit inclure :
En tenant compte du salaire mensuel brut, le travailleur autonome peut estimer son TJM. Il doit également prendre en compte certains points comme les jours inactifs, la fréquence des missions, etc. Ces situations peuvent voir des effets, sur la rémunération annuelle du consultant autonome.
À partir du salaire mensuel brut, la formule du TJM est présentée ainsi :
Soit : TJM = (Revenu mensuel brut + Charges/ cotisations + frais) / nombre de jours travaillés mensuel
Par ailleurs, il existe des simulateurs TJM en ligne qui permettent de calculer le montant approximatif du taux d’un freelance.
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Il est donc primordial de déterminer quels services de gestion sont assurés et pour quel cout ?
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